Investir en Résidence étudiante à Strasbourg : présentation du marché du logement étudiant et ses tendances

Avec une population étudiante s’élevant à près de 2,4 millions de personnes, en constante augmentation depuis trois décennies, le pays se classant par ailleurs au 3ème rang mondial des pays d’accueil des étudiants étrangers, le marché de la résidence étudiante en France est un marché porteur et en perpétuelle évolution.

Qu’ils l’aient choisi ou qu’ils y soient contraints, 1,6 millions d’étudiants (soit les deux tiers d’entre eux), quittent le domicile familial durant leurs études et font donc face à la nécessité de se loger… Quand seulement 340.000 logements spécialement destinés aux étudiants sont aujourd’hui disponibles !

C’est dire tout le potentiel qui existe dans le développement des résidences étudiantes, tant pour les premiers concernés que pour les investisseurs.

L’investissement en résidences étudiantes, que ce soit pour assurer sa retraite ou générer des revenus complémentaires, dans un tel contexte de pénurie, est judicieux et plein de bon sens.

Un investissement gagnant à condition de l’arbitrer comme il se doit, et surtout d’en connaitre avant tout les fondamentaux.

Cet article en plusieurs parties a pour but de permettre d’appréhender ce marché, son environnement, et son fonctionnement, afin de vous donner toutes les clés pour réussir votre investissement en résidences étudiantes, en commençant dans cette première partie par une présentation du marché et ses tendances.


De quelle manière va évoluer ce marché dans les années à venir ? Le besoin en France est-il réel ?

Les besoins sont connus : il faut multiplier par deux l’offre d’ici 2020 et passer ainsi de 340 000 à 680 000 logements étudiants.

La plupart des études effectuées sur le sujet démontrent que la réussite universitaire, l’entrée dans la vie active et la confiance en l’avenir des étudiants d’aujourd’hui sont en corrélation étroite avec les conditions dans lesquelles ils vivent et étudient.

Partant de ce constat, il est donc naturel que leurs conditions d’hébergement s’imposent comme un critère déterminant.
La problématique du logement étudiant en France est ainsi devenue au fil des années un véritable enjeu collectif.

Cependant, et malgré l’importance de ce sujet qui in fine conditionne une grande partie de l’avenir du pays, les pouvoirs publics apparaissent comme s’étant pendant (trop ?) longtemps assez largement désintéressés de cette question.

Le constat est sans appel : à la lumière du rapport remis par le député de Saône et Loire Jean-Paul Anciaux en février 2008, la France, a pris un retard considérable en termes de capacités et de conditions de logement étudiant

Depuis cette date, une nouvelle tendance s’ajoute par ailleurs aux nombreux besoins déjà existants : l’augmentation importante de ce qu’on appelle le « phénomène de décohabitation».

Bien que le nombre d’étudiants reste relativement stable, ces derniers sont désormais de plus en plus nombreux à quitter le domicile familial, flot à peine contenu par les effets crise économique que connait le monde depuis quelques années.

Une étude publiée par l’institut IPSOS en 2011 montre que 60 % des étudiants quittent le domicile familial dans le cadre des études supérieures contre seulement 45 % à peine 3 ans auparavant.

Lors de la Conférence Nationale sur le Logement Etudiant en 2011, un nouvel état des lieux a été dressé :

Valérie Pécresse, La Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de l’époque, a fait part de l’intention de l’Etat de multiplier par deux l’offre de logements étudiants d’ici 2020, les faisant ainsi passer de 340 000 logements étudiants (y compris logements privés) à 680 000.

Le nombre de chambres gérées par les CROUS (Centres Régionaux d’Œuvres Universitaires et Sociales) devrait quant à lui passer de 160 000 aujourd’hui à 220 000 d’ici 2020.

Les besoins sur ce marché sont donc particulièrement importants. De ce fait, ce secteur d’activité constitue une véritable opportunité pour les investisseurs privés.

Quelles sont les initiatives publiques prises pour répondre à la problématique des résidences étudiantes ?

12 axes de travail ont été définis lors de la Conférence Nationale sur le Logement Etudiant d’avril 2011 :
1. Mise en place d’un tableau de bord national du logement étudiant
Ceci permettrait de détailler toutes les informations sur le nombre de logements étudiants disponibles (dans les logements gérés par le CROUS, les logements sociaux hors CROUS ou les logements privés), et de connaitre ainsi l’état d’avancement des mesures en faveur du logement étudiant.

2. Création portail unique du logement étudiant géré par le CROUS
Une mesure qui permettrait aux étudiants de trouver en temps réel toutes les chambres libres, auprès de tous les organismes ou bailleurs.

3. Instauration d’un forum du logement étudiant sur chaque site universitaire
Il permettrait aux étudiants, de par son implantation sur chaque campus pendant une durée déterminée, de retrouver toutes les offres de logements (publics, privés, organismes) ainsi que les offres de colocation, et les offres de logements intergénérationnels.

4. Accélération des méthodes de construction avec les logements modulaires
Une solution alternative et dans l’ère du temps : depuis la rentrée 2010, des étudiants du Havre logent dans une centaine de conteneurs entièrement aménagés en studio de 25 m2 et, installés sur quatre étages, dans « La résidence à Docks ».

5. Repenser l’implantation du logement étudiant suivant des lignes directrices.
L’instauration d’un schéma directeur pour le logement étudiant à l’échelle de chaque ville ou agglomération universitaire, permettrait de favoriser une meilleure connaissance de l’offre dans sa globalité.
Cela permettrait également d’identifier et de cibler les terrains disponibles pour la construction de logements à destination des étudiants.

6. Un effort de l’Etat sur la durée
Depuis 2007, l’Etat a fait une priorité nationale de la problématique du logement étudiant.
Les financements destinés à créer de nouvelles structures d’hébergement et rénover celles déjà existantes ont été fortement augmentés.

7. Développement de la colocation et du logement intergénérationnel
L’idée est d’encourager, en incitant les propriétaires privés à proposer leurs appartements en colocation aux étudiants, mais les personnes âgées à louer une chambre à un étudiant : ainsi, cela permettrait également de répondre partiellement à la problématique de la dépendance liée à l’âge, en proposant une solution gagnante au bailleur comme à l’étudiant.

8. Création d’un label logement étudiant CROUS pour les logements du parc privé accueillant des étudiants
es propriétaires, de par la création de ce label, devraient être plus enclins à proposer leurs logements vacants à la location à des étudiants, et faciliter ainsi la mise à disposition de logements qualitatifs (meublés ou non).

9. Mise en place d’un service de cautionnement pour les étudiants dont les parents ne peuvent pas se porter caution sur ces logements labellisés
Pour les étudiants ne disposant pas de garanties financières suffisantes, l’objectif est de permettre un accès aux logements du parc privé labellisés par le CROUS.
Ces derniers géreraient un mécanisme de caution accordée par eux.

10. Accompagner et assister plus efficacement les étudiants en difficulté
Mieux armer et prémunir les étudiants souvent en position de faiblesse, contre les abus en tous genres par une assistance pour les informer mieux sur le cadre juridique de la location (droits et devoirs, conditions des baux, etc.)

11. Renforcement de la lutte contre les pratiques frauduleuses
La nécessité de mieux protéger les étudiants contre les abus en prévenant mais aussi et surtout en sanctionnant les pratiques frauduleuses ou abusives ne fait aujourd’hui plus débat.

12. Protection des étudiants locataires de « micro logements »
Là également, il est devenu nécessaire de mieux protéger les étudiants contre les abus en tout genre, toujours en prévenant et sanctionnant les pratiques frauduleuses ou abusives comme la location de « cagibis » à des étudiants, cibles faciles et fragiles car dans le besoin, et parfois prêt à accepter des conditions indignes pour accéder au logement en fonction de leur moyens souvent réduits.

Voir notre sélection de résidences étudiantes >>

Le modèle des résidences services pour étudiants répond à un réel besoin en termes de capacités de logement, lui assurant ainsi un statut de marché porteur sur les années à venir, car en évolution constante.

Il présente tout autant d’avantages aux investisseurs qui le choisissent que l’investissement locatif dit « traditionnel », avec souvent de meilleurs rendements finaux à la clé, et moins de charges de gestion.

Mais comment fonctionne ce modèle dans les faits ? Et quels sont justement ces avantages proposés ?

La deuxième partie de cet article peut-être lu en cliquant sur ce lien ! (à paraître prochainement)

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